martes, 14 de marzo de 2006

Marion

Mural café Futbol




        Je tourne la tête par hasard et je la laisse se reposer sur l’oreiller. J’ouvre les yeux. Tout est noir...
        Petit à petit, il commence à se dessiner la forme d’une couverture qui se transforme en cheveux, entre eux, une esquisse de sourire inversé mais pas triste, et pas trop petit non plus, ces mêmes lèvres que j’ai vu deux mille fois essayer de sortir «cereza»..., un jolie nez de singe qui respire calmement et deux paupières qui avec ses longs cils semblent deux fleurs carnivores, là, fermées tout les deux. Lentement il me vient ces mots, comme a voix basse, cette histoire de ces trois allumettes qu’il allumait une à une.../ la première pour voir son visage tout entier / la seconde pour voir ses yeux / la dernière pour voir sa bouche / et l’obcurité toute entière pour se rappeler de tout cela / en la serrant dans ses bras...
        A ce moment-là je me suis rendu compte que je n’ai pas besoin d’allumettes dans cette pénombre et qu’il y a tant de villes où il fait nuit aussi... C’est si étrange et si claire en même temp cette dernière idée, et ça me fait sourire. Je ne comprends pas d’où me vient, mais, à vrai dire, il y a autant de choses que je ne comprends pas ces derniers temps...
        Tout est calme, et toi, tu es comme cette paix qui respire en face de mes yeux. Et puis, juste pour jouer avec le sommeil, comme on dance pour appeller la pluie, je me met à suivre le rythme de ta respiration tranquile. Au fin, je m’endors dulcement, souriant sans savoir pour quoi.

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        Vuelvo la cara por casualidad y la dejo reposar sobre la almohada. Abro los ojos. Todo está oscuro..
        Poco a poco, comienza a dibujarse la forma de una manta que se transforma en pelo, entre este, un boceto de sonrisa invertida pero no triste, ni demasiado pequeña tampoco, esos mismos labios que he visto miles de veces intentar pronunciar la palabra cereza… una bonita nariz de mono que respira en calma, y dos párpados que con sus largas pestañas parecen un par de flores carnívoras, ahí, cerradas las dos. Lentamente, me vienen aquellas palabras a la cabeza, como en voz baja, aquella historia de tres cerillas encendidas una a una en la noche/ la primera, para ver su cara entera, la segunda, para ver sus ojos/ la última para ver su boca, y toda la oscuridad de la noche para acordarse de todo esto/ estrechándola en sus brazos…
        En ese momento, me he dado cuenta de que no necesito cerillas en esa penumbra, y que hay tantas ciudades donde es de noche también… Es tan extraña esta última idea, y tan clara al mismo tiempo, y eso me hace sonreír. No comprendo de donde me ha salido, pero a decir verdad, hay tantas cosas que no comprendo últimamente.
        Todo está en calma, y tu, tu eres como esta paz que respira frente a mis ojos. Entonces, solo por jugar con el sueño como se baila para invocar la lluvia, me pongo a seguir el ritmo de tu respiración tranquila. Al fin, me duermo dulcemente, sonriendo sin saber por qué.



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